Le triathlon est une discipline exigeante qui combine natation, cyclisme et course à pied. Pour progresser, il ne suffit pas d’accumuler des kilomètres dans chaque sport : il faut aussi développer des qualités transversales comme l’endurance cardiovasculaire, la force musculaire et la stabilité. De plus en plus de pratiquants intègrent des cours de fitness dans leur préparation, car ils offrent une structure complémentaire et permettent de travailler des aspects souvent négligés.
Le vélo étant la partie la plus longue d’un triathlon, l’endurance et la puissance régulière sont essentielles. Les cours de spinning reproduisent les contraintes du cyclisme : résistance variable, cadence soutenue, phases de récupération active. Ils permettent de travailler la gestion de l’effort et la capacité à maintenir une intensité sur la durée.
Certains coachs proposent des séances thématiques qui vont au-delà du simple pédalage en musique. Travail en côte, simulation de contre-la-montre ou gestion des intensités : ces formats offrent une approche réaliste et directement transférable à l’entraînement vélo en extérieur.
Le High Intensity Interval Training (HIIT) est devenu incontournable pour améliorer la VO₂ max et la tolérance à l’effort. En alternant phases intenses et récupérations courtes, il prépare le corps à encaisser les variations de rythme, fréquentes en triathlon (départs en natation, relances en vélo, accélérations en course).
Un cours de HIIT bien construit mobilise à la fois le système cardiovasculaire et les principaux groupes musculaires. En 30 minutes, on obtient un entraînement dense qui complète efficacement les sorties longues.
La musculation classique (machines, isolement musculaire) n’est pas toujours adaptée aux besoins des triathlètes. La musculation fonctionnelle, en revanche, privilégie les mouvements polyarticulaires et dynamiques. Fentes, tractions, kettlebell swings ou exercices de gainage dynamique renforcent les muscles stabilisateurs et améliorent la coordination.
Ce type de travail est doublement utile : il développe une puissance directement exploitable dans les trois disciplines et réduit le risque de blessures en équilibrant les chaînes musculaires.
Le core training et le pilates ciblent la ceinture abdominale et les muscles profonds. Un tronc solide permet de maintenir une posture efficace en vélo, de stabiliser le corps en natation et de limiter les oscillations inutiles en course.
Ces séances, souvent perçues comme “douces”, sont en réalité fondamentales pour la performance et la longévité sportive. Elles améliorent la fluidité des mouvements et favorisent la récupération.
Intégrer des cours de fitness dans une préparation au triathlon permet de travailler des qualités complémentaires souvent négligées : puissance musculaire, stabilité, gestion de l’intensité. Les séances de spinning, notamment celles construites autour de thèmes précis apportent une vraie valeur ajoutée pour le vélo. Associées au HIIT, à la musculation fonctionnelle et au Pilates, elles constituent une base solide pour progresser et aborder la compétition avec confiance.
Pour ceux qui souhaitent structurer leur préparation, l’application We Are Fitness propose une large gamme de séances en vidéo, parfaitement adaptées pour compléter l’entraînement triathlon et travailler ces quatre piliers de manière régulière et encadrée.
A propos de l’auteur
Arnaud est co-fondateur du site www.triathlonmarket.fr et Président d’un club de triathlon. Passionné autodidacte de sport, de triathlon et de sports d’endurance en particulier qu’il pratique quotidiennement depuis plus de 30 ans.
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